Boston a son marathon comme Paris a sa Tour Eiffel.

En effet, depuis 1897, le troisième lundi d’avril (qui correspond au Patriot Day) est un rendez-vous incontournable pour tous les habitants de la Nouvelle-Angleterre. Il est loin le temps ou 18 vaillants s’engageaient dans cette compétition. L’évènement attire tous les ans plus de 30 000 coureurs et des centaines de milliers de personnes les applaudissent sur le bord de la route. La ville s’arrête de vivre le temps de ce lundi férié.

On ne peut pas oublier le tragique attentat survenu il y a 4 ans causant la mort de trois personnes et faisant plus de 180 blessés et mutilés. On ne les oubliera jamais, des Boston Strong sont présents partout : tout un symbole dans cette ville où des pionniers venus d’Europe viennent s’installer dès 1620 à la recherche d’un lieu pour pratiquer librement leur religion. La connerie humaine est toujours d’actualité, je préfère plutôt retenir que notre sport communique des valeurs universelles réunissant des sportifs amateurs et professionnels venus du monde entier.

 Le marathon de Boston est bien plus qu’un marathon. Il est atypique sur plusieurs points et même un peu élitiste. L’inscription est soumise à l’obligation de présenter un temps de qualification valable de moins de 18 mois avec un chrono effectué sur un marathon certifié par l’USA Track & Field ou l’AIMS. Les marathons Majors sont bien évidemment homologués.

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Une fois la réalisation du temps qualificatif, ce n’est pas encore gagné car cela dépend du nombre de postulants : la priorité étant donné aux meilleurs temps de chaque catégorie. Première étape avec ceux ayant un temps d’au moins 20 minutes par rapport au temps limite, puis ceux d’au moins 10 minutes. J’avais 10min et 41s donc j’étais presque assuré d’être de la partie. Troisième groupe pour ceux de 5 minutes, ça sera plus compliqué pour le dernier groupe. Cette année, il y a encore trop de demandes, tout le monde ne sera pas de la partie. Ils sont allés jusqu’à 2m19s, il fallait mieux avoir un peu de marge soit un marathon en moins de 3h07m41s pour ma catégorie d’âge.

L’autre possibilité d’obtenir un dossard est de passer par un tour opérateur (Thomas Cook ou France Marathon ont quelques dossards tous les ans) ou de faire une collecte de 10 000$ au bénéfice d’une association.

Boston ne peut pas prétendre à être le lieu d’une meilleure performance mondiale. Le maximum de déclivité descendante autorisée par le règlement mondial est d’un mètre par kilomètre. Il s’agit ici d’une décision de bon sens pour ne pas favoriser les athlètes selon les parcours. Le point de départ et d’arrivée d’un marathon ne peuvent être éloigné de plus de 50% de la distance totale de l’épreuve : vu la longue ligne droite du parcours, on est loin de respecter ce critère. Ainsi, le chronomètre stratosphérique en 2011 de Geoffrey Mutai en 2h03m2s n’est pas validé. Cela enlève en rien sa difficulté et cela reste 26,2 miles à parcourir soit 42,195 Km.

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Avant de commencer à vous parler de ma course, il me semble essentiel de parler de l’histoire de 2 femmes emblématiques et d’une Team unique qui permettent d’illustrer la magie de ce marathon.

Vous avez peut-être entendu parler de Kathrine Switzer, la première femme à avoir couru officiellement le marathon de Boston en 1967. Celle-ci s’était inscrite en utilisant uniquement ses initiales : K.V. 50 ans après, elle a d’ailleurs couru le marathon avec son fameux dossard 261. La scène célèbre où un officiel essaye de l’empêcher de continuer son parcours paraît de nos jours ahurissante mais à l’époque les organisateurs pensaient que les femmes ne pouvaient pas courir plus de 2 500 mètres. Elles n’ont été autorisées à courir le marathon de  Boston qu’à partir de 1972.

J’ai découvert l’histoire de Bobbi (Roberta) Gibb l’année dernière avec le documentaire Free to run. Elle désirait courir le marathon et envoie une lettre en 1966 au comité d’organisation pour demander à être inscrite. Elle reçoit une réponse négative du comité lui disant que les femmes ne pouvaient pas physiquement courir un marathon. Le jour de la course, revêtue d’un maillot noir, d’un bermuda emprunté à son frère, de chaussures toutes neuves et d’un sweatshirt à capuche, elle se rend au départ de la course et se cache dans un buisson. Apres avoir laissé passer la moitié des candidats, elle se joint à la course. La foule l’applaudit sur tout le parcours. Peu à peu, la nouvelle qu’une femme courait le marathon se répand et la presse s’en mêle. Elle franchi la ligne en 3h21m40s, seulement un tiers des 415 concurrents ont terminé devant elle. Même si les femmes ont été autorisées à concourir dès 1972, les performances de Bobbi, première féminine en 1966, 1967 et 1968 n’ont pas été reconnues avant 1996, année du centenaire de ce marathon, où elle a reçu les médailles qui lui étaient dues.

La personnalité indissociable du marathon de Boston est la famille Hoyt formée par Dick Hoyt et son fils Rick. Leur histoire est incroyable et a inspiré le film « De toutes nos forces » de Bertrand Tavernier avec Jacques Gamblin. Dick est né en 1940 (ancien lieutenant-colonel) et son fils Rick, né en 1962, quadriplégique suite à une complication à la naissance. À la suite de ce lourd diagnostic, de nombreux médecins préconisent à ses parents de confier Rick à une institution ne leur laissant que peu d’espoir sur une amélioration future de son état physique. À l’âge de 11 ans, Rick est équipé d’un ordinateur qui lui permet de communiquer, prouvant que son niveau de compréhension et d’intelligence n’était pas handicapé. Ce dispositif de communication lui permet de fréquenter les écoles publiques pour la première fois. Il obtient son diplôme de l’Université de Boston en 1993 avec une aide spécialisée. Il travaille ensuite au Boston College dans un laboratoire informatique aidant à développer des systèmes pour faciliter la communication et d’autres tâches pour les personnes handicapées.

La Team Hoyt voit le jour en 1977 quand Rick demande à son père s’ils peuvent courir ensemble au profit d’un joueur de crosse de son école devenu handicapé. Il souhaitait aussi faire la preuve que la vie continue. Dick n’est pas un coureur et il participe à 36 ans à cette première course. Rick lui confie plus tard que « lorsqu’il est dans la course, il ne se sent pas handicapé ». Après cette première épreuve, Dick s’entraîne avec un sac de ciment dans un fauteuil roulant afin d’améliorer sa condition physique. Dick tire son fils dans un bateau lors des épreuves de natation, il le porte sur un siège à l’avant de son vélo, et le pousse dans un fauteuil roulant lors des épreuves de course à pied. En 2011, ils ont pris part à plus de 1 000 évènements : 238 triathlons (dont 6 Ironman) et 68 marathons (dont 31 marathon de Boston). Ils ont également traversé les États-Unis à pied et à vélo, parcourant environ 5 600 km en 45 jours. J’ai eu l’occasion de les encourager avec beaucoup d’émotions sur le 5km de Boston, l’avant-veille de la course.

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Pour les connaisseurs voici quelques-uns de leurs meilleurs temps : Marathon : 2h40m47s / Semi-Marathon : 1h21m12s / 10Km : 35m48s / Ironman : 13h43m37s.

Lundi 17 avril 2017 :

Le grand jour est arrivé, c’est la 121ème édition du plus ancien des marathons. Comme à Chicago, je n’ai pas d’objectifs chronométriques donc zéro pression. Je n’ai pas pu faire de préparation correcte à cause d’un récent changement de poste et j’ai participé il y a moins d’un mois au trail du Ventoux : 46 Km avec 2 800 m de D+ en 6h55m. Je le sens encore dans les jambes.

Tout le monde est opérationnel ce matin, cela est facilité avec le décalage horaire favorable de 6h. Le départ du marathon est fixé à 10h00 pour les premières vagues. Mais il y a un gros détail : il faut se rendre à Hopkinton dans la banlieue de Boston situé à plus de 40 km. Départ de l’appartement vers 5h30, il fait encore nuit et le ciel commence à se lever. Il fait déjà doux, la journée s’annonce chaude. Il faudra bien s’hydrater, on va arriver à l’heure où le soleil sera à son zénith.

Dans notre groupe, c’est amusant certains sont déjà concentrés et intériorisent la course tandis que d’autres sont plus expressifs et ont hâte d’en découdre. On prend la Red Line jusqu’à Park Street, on a rendez-vous avec JB. Cela fait plaisir de le retrouver après Berlin. On a même réussi à le croiser par hasard vendredi lors d’un de ses derniers footing.

Une partie de la team donne son sac transparent aux consignes afin de récupérer des affaires après la course. Depuis 6h du matin, les bus scolaires sont alignés le long de Charles Street. L’organisation est carrée, les bus partent en fonction de la couleur des dossards qui définit l’heure de départ. Un nombre impressionnant de bénévoles se tiennent à disposition pour nous donner des renseignements sur le départ. Nous sommes tous excités, nous sommes loin d’avoir commencé la course.

On croise par hasard Sébastien (dossard 105 alias Marathoniack), Frédéric (190) et Julien (421). Vu les numéros de dossard, cela va aller très vite devant. On se regroupe dans le même bus et on discute tout le long du trajet qui passe rapidement, environ 45 minutes. Le ballet des bus continue d’arriver dans la petite ville d’Hopkinton. Les twins mettent déjà l’animation en tapant dans les mains des bénévoles qui nous aiguillent vers le départ. Des dizaines de photographes proposent de nous prendre en photo, on enchaîne les poses. Un grand terrain est aménagé pour accueillir les 30 000 coureurs. Il y règne une atmosphère détendue. Un grand chapiteau nous accueille à l’abri, les cartons et couvertures couvrent déjà la pelouse. Certains finissent leur nuit tandis que nous continuons de papoter. De nombreux stands distribuent des boissons chaudes ou énergisantes. Des fruits et des barres énergétiques sont également proposés. Je récupère une casquette Buff et vais sur un stand dédié à la crème solaire. Je me badigeonne le corps pour éviter les coups de soleil.

Au final, cela passe rapidement, je pensais vraiment que cela allait être interminable, pas de comparaisons avec New York. Vers 9h30, nous pouvons commencer à rejoindre notre sas de départ. Je pensais que la ligne était proche mais on marche pendant un mile environ. Une bonne ambiance règne dans les rues, tout le monde a le sourire et je me rends encore plus compte de la chance que j’ai d’être ici. Je vais profiter de chaque instant de ce marathon.

Je suis dans la 4ème vague, je devrais partir quelques minutes après les élites. Je me positionne sur la droite du sas et croise notamment Sébastien Barreaud. Il est super content de participer de nouveau à ce Major. Après l’habituel hymne américain, l’émotion est encore plus grande. L’attentat est dans l’esprit de tous en ce jour de Patriot Day. 2 avions de chasse parfaitement synchronisés sur la fin de l’hymne couronnent la cérémonie, la course va bientôt partir.

Le profil des premiers kilomètres est descendant, je passe rapidement Ashland. Je pars en roue libre mais sens que je suis trop rapide, emporté par les encouragements et la foule réparti sur les deux côtés de la route. Je passe en 23m08s au 5ème kilomètre. Il fait déjà très chaud, au moins 30° au soleil. Je me force à m’hydrater dès le début de la course, il y a des ravitaillements en Gatorade et en eau tous les 3 kilomètres environ. Les encouragements sont toujours aussi incroyables, on a l’impression d’être des champions, toutes les générations sont sur le bord de la route à tendre les mains et à nous encourager. Certaines supportrices sautent même sur des trampolines près de Framingham qui nous accueille au 10ème kilomètre, je passe en 47m15s bien trop rapide (sur des bases de 3h20m). Je décide de ralentir, je ne vais pas pouvoir tenir à ce rythme et beaucoup m’ont parlé des Heartbreak Hill.

Je passe à Natick au 15ème kilomètre en 1h12m29s. Les kilomètres continuent de défiler, je me fais régulièrement rattraper par les coureurs partis dans les vagues précédentes. L’ambiance est toujours aussi incroyable, des milliers de spectateurs sont présents tout le long du parcours. Le parcours est effectivement vallonné, vraiment favorable sur la première partie de la course mais les petites montées cassent bien les jambes.

Tout le monde me parlait du km 20 ou 12,4 miles : le fameux Wellesley College. C’est une université privée féminine en sciences humaines fondée en 1870. Sa devise est Non Ministrari sed Ministrare  soit « ne pas être servies, mais servir ». Je crois que certains ont pris la devise au mot. A noter que Madeleine Albright et Hillary Clinton ont fréquenté cette école. A son passage, on se croirait  réellement dans un concert de Boys band. Des centaines de jeunes filles tiennent des pancartes « Kiss me », certains ne se privent pas et s’arrêtent régulièrement. Au final, ton temps de passage peut prendre cher car cela dure au moins 500 mètres. Je profite de mon portable pour filmer la scène, vraiment irréaliste. Mon tympan droit n’en revient pas, vraiment à part ce marathon, on se croit sur une autre planète.

Je passe en 1h45m46s au semi-marathon. Il fait toujours aussi chaud, je m’hydrate correctement. Je cours 3 kilomètres avec Baptiste qui arbore fièrement son t-shirt des French Frog, il a du succès. Mes chaussettes me permettent également d’avoir régulièrement des encouragements en français qui font plaisir. Je double régulièrement des personnes avec des prothèses en carbone ou en fauteuil, je pense que certains sont des rescapés de l’attentat de 2014. Ce sont vraiment des héros, je les félicite chaleureusement par un « Good Job, you’re great ».

Newton est en vue, les montagnes russes ne vont pas tarder à commencer. Passage au km 25 en 2h09m29s. Les jambes commencent à être lourdes, les supporters sont toujours aussi nombreux. Certains distribuent des oranges, d’autres des glaçons, des petites bouteilles d’eau ou des mister freeze. Il fait très chaud, je pense que l’on dépasse les 35°. Je passe le km 30 en 2h46m27s en décidant de marcher rapidement dans les montées, l’arrivée est encore loin.

Peu après le passage du 30ème kilomètre,  une jeune femme, à peine la trentaine, tangue sur le bord de la route. Elle n’a pas fière allure à sa démarche, ses joues sont creusées et son visage transparent. Je sens qu’elle est à la limite de la rupture, elle s’accroche uniquement avec le mental et sans doute les encouragements de la foule. Je la double en marchant et au même moment, elle s’écroule sur la chaussée. Je décide de lui donner un peu d’eau, elle est dans le cirage. Je la mets en PLS, elle commence à convulsionner. Heureusement, les forces de l’ordre sont présentes sur tout le parcours et je vois à quelques centaines de mètres une tente de la Croix-Rouge. Je sprinte pour la rejoindre, elle est déjà bien encombrée par des coureurs, la chaleur a déjà fait des dégâts. Je demande un médecin pour aller chercher la fille qui est mal en point, un bénévole part avec moi avec une chaise roulante que l’on pousse dans la légère pente. A son teint, elle est toujours aussi mal. On la positionne sur la chaise et montons la pente. Un médecin la prend en urgence et l’ausculte. Elle lui prend la température, c’est mauvais signe apparemment. Elle nous montre une grande bassine et nous demande de la remplir de glace et d’eau, elle doit être en hyperthermie. Il faut lui faire descendre la température de son corps. Me voilà à transporter des sacs de glace située derrière la tente et à vider des bonbonnes d’eau. Elle se serait bien passée d’un bain glacé mais je crois qu’elle n’a pas le choix. Elle ne réagit même pas lorsqu’on la plonge dans le bain. Ouf, au bout de quelques minutes, je vois qu’elle reprend peu à peu des couleurs, il est temps pour moi de repartir. Il me reste plus de 12km à parcourir. Le bénévole et le médecin me remercient, j’espère surtout qu’elle va s’en remettre, je pense qu’elle n’est pas prête à refaire un marathon dans l’immédiat. Il y a 6 ans lors du semi-marathon de Lisbonne, une situation similaire m’était arrivée. A l’époque, j’avais paniqué et ne savais pas mettre une personne en PLS. Cette situation qui peut arriver à tout le monde m’avait décidé à passer mon brevet de secourisme (2 jours de formation sur une vie, ce n’est pas grand chose). Certains ont attendus la campagne publicitaire d’Adriana Karembeu qui a de bon argument, de mon côté c’était apres une course. En tout cas, je vous conseille de le passer, cela peut-être utile.

La reprise est violente, je pars en trottinant et me retrouve en plein Heartbreak Hill. La foule est toujours aussi compacte, je monte en alternant marche et course. Je passe Brookline et le 35ème kilomètre en  3h46m31s soit 1h pour effectuer 5km, pause incluse. On longe la voix de chemin de fer, je marche très régulièrement. J’ai vraiment du mal à repartir et à relancer, je décide de continuer en marchant. Plus de jus, la machine est un peu enraillée mais je positive et continue à taper dans les mains des spectateurs. J’aperçois au loin le panneau CITGO proche du stade des Red Sox, je sais que l’arrivée n’est plus très loin. Je passe le panneau 40ème au bout de 4h43m25s. Je reconnais un bout du parcours du 5km couru samedi. Je me remets à trottiner un peu pour finir en moins de 5h. C’est super psychologique et étrange, je repars sur un rythme de 12km/h comme si de rien n’était. La foule est dense et les encouragements ininterrompus. Une dernière bosse avec un passage d’un pont, virage à droite sur Hereford Street puis à gauche sur la fameuse Boylston Street. Dernier selfie avec le drapeau français sur la dernière ligne droite. Je fais une vidéo pour immortaliser ça et fini mon marathon dans le temps anecdotique de 4h56m12s.

Une armée de bénévoles me félicite à l’arrivée. La médaille est sympa et symbolisée par la fameuse licorne. Ils sont forts ces américains, on la retrouve quasiment partout. Adidas entretient d’ailleurs son marketing avec sa fameuse veste à 110 $ que tout le monde porte fièrement durant la semaine en veillant à avoir des couleurs très différentes selon les années. Cette année, elle est plutôt sobre et classique avec une majorité de bleu. Les plus anciens et fidèles à ce marathon y font broder leur année de participation et même leur performance chronométrique. A noter que le lendemain matin du marathon, vous pouvez faire graver votre médaille devant le magasin Marathon situé à 50 mètres de la ligne d’arrivée et broder votre veste devant le magasin Adidas RunBase.

Je vous remercie pour vos petits mots d’avant course et vos encouragements. Je vous donne rendez-vous normalement à Londres en avril 2018 en quête de mon cinquième Major. Quelques nouveautés vont peut-être venir perturber mon projet de Six Star Finisher car Abbott World Marathon Majors vient récemment de communiquer sur le rajout probable de 3 nouveaux marathons. Pour le moment, les villes ne sont pas encore désignées. Je lance les paris avec Shanghai ou Hong Kong, Johannesburg et Rio de Janeiro.

Encore bravo à la team pour vos chronos. Les frères Pascal et Pierre en 2h41m45s et 2h45m27s, incroyable JB qui bat son record en 2h45m35s, Sébastien Bazeille (2h46m35s), Adrien toujours aussi régulier sous les 3h en 2h59m27s, Sébastien Barreaud (3h02m22s), Nicolas (3h03m15s), Julien (3h14m56s), Lolo (3h17m07s), Frédéric (3h40m10s), Mano et Wanker the rabbit (3h48m51s), BaBa (3h58m54s), Margaret (4h43m58s) et Audrey (4h53m41s) et merci à Guillaume, Romain et Zoe-Marie de nous avoir supporter durant le voyage.

Pour ceux qui voudraient courir Boston en 2018, votre performance devra être validée sur un marathon qui a lieu après le 17/06/2016 et homologué. Les inscriptions auront lieu courant septembre 2017 avec paiement immédiat de votre dossard (250 $). Vous verrez vous ne serez pas déçu de cette expérience.

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