Lendemain de lourde défaite contre les All Blacks, j’ai encore un petit gout amer de la soirée arrosée hier soir de rhums arrangés réunionnais. Il fait frais en ce dimanche d’octobre, ciel grisonnant et couvert. Ce matin, c’est le Défi Run qui m’attend pour cette seconde édition. Je suis presque à domicile, le départ est sur le parvis du château de Vincennes, près de 2 000 participants sont attendus ce matin. J’ai gagné un dossard il y a un peu plus d’un mois grâce à un jeu concours sur Facebook et le Paris Road Runners.
Le principe est le suivant : 10 km à parcourir dans le bois de Vincennes avec 20 obstacles à franchir suivant 4 thèmes représentés par autant d’ambassadeurs.
Laury Thilleman, ex miss France met ton agilité à l’épreuve.
Ladji Doucouré, double champion du monde sur 100m haies et 4X100mètres teste ta rapidité sur le thème de la vitesse.
Marc Raquil, champion du monde et double champion d’Europe sur 400m te mets à l’épreuve sur la puissance.
Mehdi Baala, double champion d’Europe, vice-champion du monde et médaillé de bronze au JO sur 1 500 mètres notamment teste ton endurance sur la résistance.
Leslie Djhone, champion du monde et toujours détenteur du record de France du 400 mètres est également présent.
Au vestiaire, je revois avec plaisir Laila que j’avais rencontré l’année dernière dans le palais des sports lors de ma SainteSprint. Elle sera cette fois-ci sur la SainteLyon, beau programme de fin d’année. Je croise également la team composée notamment d’Emeline, Arnaud, Jérémy et Léa. J’ai déjà hâte de voir la vidéo de cette aventure avec Arnaud au montage.
Il y a 32 vagues avec des départs toutes les 5 minutes. Je laisse la vague élite partir, Florent du Speed run de Nike a de grande chance de l’emporter. Nous sommes environ une cinquantaine dans la seconde vague. Mon voisin sur la ligne de départ a un masque de cheval, il s’est cru à l’hippodrome de Vincennes qui n’est pas si loin. Il se fait charrier par Mehdi Baala et photographier par Vincent de Jogging International. Nous partons 5 minutes après la première vague, le cheval de course part sur des bases de 3’45 au kilo. A son souffle et sa foulée, je sens que cela ne vas pas durer bien longtemps, il s’est enflammé. Je le reprends au 3ème obstacle, je sens qu’il est carbo, je le reverrai plus. Je suis à un bon rythme entre les obstacles et ne prends pas trop de risque car je tiens à mes chevilles et veut vraiment éviter la blessure. Je franchis notamment des espaliers, porte un sac rempli terre, monte sur une poutre … nous ne sommes pas épargnés. Le parcours est varié et les sentiers me sont familiers. Au bout du 5ème kilomètre, je remonte les premiers concurrents de la première vague. Le parcours est bien indiqué et les bénévoles m’encouragent. Moins d’un kilomètre de l’arrivée, on m’indique que je suis dans le top 10, pas trop mal surtout que je suis parti 5 minutes après le premier départ. Je passe le dernier obstacle qui est un espalier de 5 mètres environ à monter avec une corde et franchi la ligne en 48min48s. Au vestiaire, je croise Margaux qui n’est pas encore partie et qui porte les couleurs de la fondation Curie. Florent est déjà sur la plus haute marche du podium posant avec les ambassadeurs et une bouteille de champagne.
Cette course à obstacles était donc très sympa, cela me change des courses sur route. Elle est à privilégier si l’on n’a pas d’objectifs chronométriques proches car une blessure peut vite arriver.
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