Samedi 10 octobre 2015, 8h30 sur l’horloge de la gare de l’Est. Le TGV nous attend, 45 minutes plus tard nous sommes déjà en plein cœur du centre-ville de Reims. En fait, ici c’est un peu la banlieue de Paris. Week-end sympathique en perspective vu le programme : un peu de culture, du sport et du Champagne, que demandez de plus.
Visite des caves De Castelnau ce matin, on attend impatiemment la dégustation de la dernière récolte. 15 jours après, je ne me lasse pas de fêter mon record personnel au marathon de Berlin. La visite dure un peu plus d’une heure. Présentation et explication très intéressantes de l’élaboration du Champagne. Les étapes sont longues et méticuleuses pour arriver à obtenir les plus belles bulles dans nos coupes. Depuis juillet dernier, c’est d’ailleurs un savoir-faire reconnu patrimoine de l’Unesco.
Il est ensuite temps de retirer nos dossards pour la course de demain. Trois distances possibles : le 10 km, le semi-marathon et la distance reine. Je suis très raisonnable, j’opte pour la plus petite des trois, ce sera parfait pour une reprise. Laurent L, Théo B et Steven L courent la distance intermédiaire. Agréable accueil de la part des bénévoles, nous récupérons rapidement nos dossards au stade Auguste Delaune qui accueillent d’habitude les matchs de football.
C’est la première édition du Run In Reims depuis la reprise de l’organisation par ASO en avril dernier. La course a des bases solides et est déjà un évènement incontournable du calendrier des courses sur route français, au total plus de 12 000 coureurs sont attendus.
En début d’après-midi, c’est partie pour une carte au trésor à la découverte de Reims. Rendez-vous à l’Office de Tourisme qui est voisin de la cathédrale. Cela permet de façon ludique de se balader dans la ville. Les indices et l’énigme permettent de découvrir notamment la fameuse Cathédrale Notre-Dame, le centre-ville et son architecture art-déco.
Nous regagnons nos chambres de l’hôtel de la paix et profitons de la salle de musculation, de la piscine et du sauna. Nous passons ensuite la soirée autour de la place Drouet d’Erlon, endroit très animé avec de nombreux restaurants et bars. A notre table, j’ai la chance d’avoir un potentiel médaillé olympique pour l’année prochaine à Rio. C’est pas tous les jours quand même. Je parle principalement de course à pied avec Vincent Luis, actuel numéro 3 mondial en triathlon. Son entraineur, Farouk Madaci, nous rejoint plus tard dans la soirée. Il est notamment l’ancien coach de Mahiédine Mekhissi. J’opte pour un double burger immense, c’est encore plus sûr, pas de chrono en vue pour demain.
Réveil à 6h30 avec un copieux petit-déjeuner spécialement anticipé pour les coureurs. L’hôtel est idéalement placé, 5 minutes de footing et nous sommes déjà sur la ligne de départ. Les conditions sont parfaites, il fait 8 degrés avec un beau ciel bleu, pas un nuage à l’horizon. Le départ du marathon et du semi-marathon est à 8h30 précise et effectué par notre Chauchau national. Je croise Fanny qui est bénévole sur la course. Cela fait plaisir de la recroiser après notre semaine passée à Iten au Kenya (« Rendez-vous sur la piste rouge » disponible sur le blog) en mars dernier. Je rate malheureusement Guillaume qui était aligné sur le semi-marathon.
Il est presque 11h, je regagne mon SAS. La musique résonne sur le boulevard du Général Leclerc, je me retourne, il y a plus de 7 000 coureurs derrière moi avec la cathédrale en arrière fond. L’objectif de cette course est uniquement de prendre du plaisir et de découvrir cette ville. Premier arrêt photo vers le second kilomètre, derrière la magnifique cathédrale. Certains spectateurs sont étonnés de me voir m’arrêter sur le côté et de sortir mon portable. C’est agréable de participer à une course sans objectif chronométrique. Après la mi-course et le ravitaillement, je passe devant la basilique Saint-Rémi. Sur le trottoir opposé, des écoliers avec des pancartes applaudissent et acclament tous les coureurs. Je ne peux pas rater ça et tape dans les mains de tous les enfants. On traverse ensuite la Vesle pour rejoindre le stade avant de revenir sur le bord du canal. Les spectateurs sont de plus en plus nombreux notamment sur le dernier kilomètre. Sur la fin, le parcours est également commun avec les marathoniens qui en finissent, je les encourage car le long passage à travers les vignes n’a pas du être évident. Mon temps est anecdotique, je franchi la ligne en 47m10s.
Cette course est agréable, c’est surtout un bon prétexte pour venir faire un weekend dans la région à la recherche de culture, de gastronomie et de sport.
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