Initialement prévu fin mars 2017, le Bike and run de Paris n’a pas échappé aux vagues d’annulation ou de report de courses des derniers mois. Fort de la première édition qui avait réuni plus de 1 500 participants, je trouve ce format de course original et sympathique dans un cadre privilégié.
Ma seule et unique expérience à ce format était la première étape de la Bolivia Expedition race avec ces 80 km sur le désert de sel d’Uyuni. Quel superbe souvenir partagé avec Tiffany. J’en avais bien bavé à cause notamment de l’acclimatation au 3 800 mètres de l’Altiplano. On avait finalement bouclé l’étape avec les frontales après 10h30m d’efforts.
20 km avec 2 boucles réparties sur les quais de Seine pour ce dimanche sont au programme. Elle fera également office de sortie longue (qui est d’ailleurs un peu courte) pour ma prochaine participation au marathon de New York dans 2 semaines.
Retrait rapide des dossards la veille de course au pied de la Tour Eiffel, la course est organisée par la Fédération Française de Triathlon. Eve a toujours mal aux genoux donc ce sera 20km en courant au programme de mon côté. Le seul point gênant est de devoir courir aussi longtemps avec un casque de vélo, ce sera une grande première. Le juge arbitre me confirme que je dois le conserver durant toute la course sinon je suis susceptible d’être disqualifié.
Départ à 9h pour le format court de 10 km et 10h30 pour nous, c’est l’heure idéale. On a même droit à une éclaircie et une température idéale. Les vélos sont répartis sur le bord de la route à hauteur de la passerelle Débilly tandis que je pars du Quai de Branly juste après le Pont d’Iena. Je me place à hauteur de la ligne de départ et croise Steven, cela fait plaisir de le revoir. Il a pleins de beaux projets en cours notamment au Népal avec Rêves Blancs.
Départ à l’heure au pied de la dame de fer, les bolides sont lancés. Je pars prudemment surtout que nous avons rapidement le passage d’un souterrain juste avant d’apercevoir les vélos qui nous attendent.
C’est le bazar complet au moment où les coureurs rejoignent les vélos. Certains en profitent d’ailleurs pour déjà alterner ce qui provoque même des chutes. J’arrive à repérer Eve et continue sur mon allure. Il va falloir attendre quelques kilomètres avant que les écarts se creusent et être plus tranquille. Certains participants sont déguisés, y compris les vélos. Ouf, j’ai évité ça !!! Je pense que je n’étais pas loin d’y avoir droit. D’autres cumulent même : déguisement et Vélib de 23 kg.
Je dois surtout garder mon rythme car je risque d’être régulièrement doublé au moment des passages de relais. Je pars sur une allure comprise entre 4’15 et 4’30 au kilo. Les jambes tournent plutôt bien et j’ai de bonnes sensations. Eve sifflote, c’est sûr qu’elle ne force pas trop à cette allure en vélo. Elle faisait moins la fière cet été dans la première montée en direction de Brouzet-les-Alès.
Après l’entrée sur la rive droite et le passage du pont des Invalides, on longe les quais. Le parcours est agréable, nous reprenons certains passages du marathon et du 20 km de Paris.
On assiste à une chute de l’équipe Cloclo/Manu qui se prend le trottoir du couloir entre la piste cyclable et l’ancienne voie réservée aux voitures. Plus de peurs que de mal, ils repartent. Certains relais sont un peu cavaliers mais tout le monde commencent à trouver ses marques avec un bon esprit.
Après 6km, on rejoint la rive gauche par l’intermédiaire du pont de Garigliano avant de passer devant le parc André Citroën. Un groupe habillé en militaire met l’ambiance avec leur média phone, c’est sympa car il n’y a pas foules pour nous encourager. Passage à mi-course en 44 min environ, tout va bien pour le moment. Je garde une allure régulière, les dépassements sont de moins en moins réguliers, les écarts sont déjà creusés.
Passage au 15km en 1h06m, je décide d’accélérer progressivement et remonte quelques équipes. Au final, on boucle les 20km en 1h25m33s (selon le GPS, il n’y avait pas tout à fait 20 km) pour se classer 122ème équipe sur 250 équipes classées. Cela faisait longtemps que je n’avais pas retrouvé de si bonnes sensations sur une course. De bonne augure pour le prochain article de tripandrun sur le marathon de New York ou je ferai le meneur d’allure pour Matthias.
Retour un peu mouvementé car nous n’avons pas pu passer avec le vélo à la station Alma Marceau. Eve a tenté de passer sans succès à la station Franklin avant de finalement rentrer en vélo jusqu’à la Gare de Lyon avec un léger détour par Issy-les-Moulineaux. Au final, elle a du faire une sortie proche de 35km.
Expérience Bike and Run à renouveler sur 2018.
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