La date d’aujourd’hui se lit aussi bien de gauche à gauche que de droite à gauche : c’est un palindrome. C’est déjà pas très commun pour les mots (kayak, radar ou sexes) alors pour les dates, c’est encore plus rare. On pouvait même pousser le jeu à l’extrême en attendant le journal télévisé à 20h02.
Il fait un temps exceptionnel lors de ce premier week-end de février. Les t-shirts et shorts sont de sorties et remplacent les habituels collants et vestes. Il faudra bien penser à s’hydrater. Il fait déjà 18° au moment du départ à 9h et il faudra rajouter 5° avant mon arrivée.
Je connais déjà la première partie du parcours pour être monté à plusieurs reprises jusqu’à l’antenne du sommet du Baigura situé à 897 mètres. C’est un spot reconnu pour le parapente et un lieu magique. Par temps dégagé, on aperçoit l’océan, les vallées voisines ainsi que la chaîne des Pyrénées.
Son nom Baigura peut s’interpréter en basque comme ibai gura signifiant : le bout de la vallée. Le départ se situe au niveau de la base de loisir. J’arrive 40 minutes avant le départ, histoire d’avoir un peu de temps pour récupérer mon dossard et m’échauffer un peu.
280 coureurs au départ pour cette première édition, course de 17km à taille humaine. Les inscriptions ont été closes très rapidement avec une bonne communication sur les réseaux sociaux et un cadre exceptionnel.
Je décide de partir prudemment. C’est préférable du fait de mon peu d’entraînement du moment. Le ratio dénivelé/distance est pas mal sur cette course avec 1200 m de D+/-, les zones de plat se feront rares. J’ai opté pour ne pas prendre les bâtons et de marcher rapidement dans les zones raides. J’arrive à trouver mon rythme sur la première partie de course que je connais déjà. Je rejoins l’antenne du sommet au bout de 6km et 50 minutes de course. Je recharge rapidement mes flasques en eau au ravitaillement, et file déjà dans la descente.
J’aperçois déjà en face les premiers qui ont déjà passé le second sommet du Laka. C’est plus court mais beaucoup plus raide que le Baigura. Je me fais souvent doubler sur cette portion bien exposée, la route est encore longue pour l’arrivée.
Second ravitaillement en bas de la descente, il reste moins de 5km dont une petite surprise. Apparemment ça remonte encore sur la fin, il faut en garder un peu dans les baskets. Effectivement, ça remonte sec, en direction du Baigura. Je continue de m’hydrater régulièrement. Au loin, j’aperçois l’arche du départ qui se rapproche ainsi que la voix du speaker. Je franchis la ligne d’arrivée en 2h24m16s. Au classement cela donne 134ème et 32ème Master 0 soit en plein milieu. Ca donne un coup de vieux cette nouvelle catégorie !!
Victoire de Guillaume Levoy en 1h29m50 avec Benoit Cori sur le podium.
L’organisation et le cadre sont magiques. Je recommande donc vivement cette course qui sera sans doute encore prise d’assaut l’année prochaine. Par contre, les conditions climatiques seront sans doute différente et pourrais peut être mettre le bonnet remis à tous les inscrits.
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