J’ai souvent dû répondre à cette question, mais j’avoue qu’il y a un signe qui ne trompe pas, cela devient moins fréquent.

Il est indéniable que la course à pied s’est démocratisée depuis plusieurs années et que tout le monde a autour de soi des connaissances ou proches qui pratiquent régulièrement la course à pied. Certaines études parlent de 12 millions de français qui courent au moins une fois par semaine.

Pour ma part, j’ai pratiqué l’athlétisme en club de 11 à 15 ans (licence à l’ASPP Paris de 1992-1995) avant de me lancer sur ma première course sur route en mars 2000 lors du semi-marathon de Paris. Depuis 20 ans maintenant, je participe à des courses à travers le monde sur différents formats et supports (piste, cross, route et trail).

Il faut reconnaitre que je suis tombé dans la marmite étant petit, en accompagnant mon père qui a couru son premier marathon en 1987, un an après ses débuts en course à pied. Je participais donc régulièrement aux courses enfants en amont des épreuves. Cela doit un peu formater et c’est assez naturellement que j’ai pris ma licence et goût à participer à des courses.

Chacun trouvera en lui sa réponse car elle est très personnelle, je vais néanmoins en évoquer plusieurs.

Garder la forme

La course à pied a un avantage certain : lorsque l’on court régulièrement, on brûle des calories. On peut donc se permettre de faire des écarts tout en gardant une silhouette sportive et sans trop de scrupules. Lorsqu’on aime les bons produits et que l’on est gourmand, cela aide. En vieillissant, il faudra peut-être que je fasse un peu plus attention et faire un peu plus d’efforts. Pour le moment, je me sens privilégié de pouvoir continuer de courir tout en prenant du plaisir et en évitant les blessures.

De plus en plus, je me rend compte qu’il y a une combinaison d’éléments essentiels pour garder la forme. Je citerai tout d’abord l’entraînement. Il n’y a pas de secret : sans entraînements, il n’y a pas de performances. On peut reposer sur ses acquis mais il y a des limites. Il ne faut pas négliger le sommeil et l’alimentation. Manger équilibrer et de bons produits, cela change la donne.

Se vider l’esprit

La course à pied permet de se vider l’esprit et d’évacuer le stress accumulé et de se projeter vers ses nouveaux projets et objectifs.

Attention, c’est aussi une véritable drogue naturelle qui permet de se sentir bien dans sa peau, d’être serein et qui procure un véritable sentiment de bien-être. Merci aux endorphines qui sont des molécules libérées par le cerveau après l’effort.

Faire des rencontres enrichissantes et les partager

C’est un sport individuel mais il est très rare que j’aille seul à une course. C’est souvent une bonne excuse pour retrouver les copains ou découvrir une nouvelle ville ou région. Le format Ekiden (marathon en relais), Bike&Run ou les interclubs peuvent aussi permettre de créer de l’émulation, de partager de bons moments et de faire ressortir l’esprit d’équipe.

Par le biais des sessions running (j’ai commencé à les découvrir à Paris en 2013 (sessions organisées par Nike depuis le magasin des Champs-Elysées avant celles de Saint-Michel ou de Chatelet-les-Halles)), j’ai eu la chance de rencontrer de nombreuses personnes dont certaines sont devenues ensuite des amis.

nike

La magie ensuite des réseaux sociaux permet ensuite de garder le contact, de s’échanger les bons plans et de même s’organiser des déplacements pour courir en France ou à l’étranger.

Sur certaines sessions ou rassemblements organisés par de grandes marques, j’ai eu l’opportunité de rencontrer de nombreux champions tels que Marie-Josée Perec, Teddy Riner, Stéphane Diagana, Jean Galfione, Ladji Doucouré, Benoit Z, Bob Tahri, Medhi Baala, Mahiedine Mekhissi, Vincent Luis, Muriel Hurtis notamment. Ces sportifs ont tous été très accessibles et professionnels.

J’ai eu ensuite beaucoup de chance car en quelques années, j’ai eu certaines opportunités qui m’ont notamment permis de passer une semaine en mars 2015 au Kenya à Iten avec Bob Tahri (comme dans le reportage d’Intérieur), de rencontrer d’Haile Gebreselassie en mars 2016 à Paris, de souffler le gâteau d’anniversaire d’Eliud Kipchoge en novembre 2017 la veille du marathon de New York ou de passer une journée dans le domaine de François d’Haene en avril 2018.

 

Au fil de mes rencontres et aventures, j’ai pris le goût de les raconter et de les partager. En novembre 2015 naît tripandrun, site sur lequel je publie notamment mes comptes rendus de courses et de voyages, tests produits et calendriers de courses. Plus de 100 articles ont déjà été publiés à ce jour, n’hésitez pas à les consulter sur http://www.tripandrun.fr.

Depuis juin 2018, j’ai un contrat d’ambassadeur avec la marque Salomon. Ce partenariat m’a notamment permis de participer à l’animation de sessions de course à pied en relayant de façon positive les évènements et produits de la marque. Cela me permet également d’alimenter régulièrement mes réseaux sociaux. C’est une réel plaisir et j’espère pouvoir continuer à être accompagné par cette marque prestigieuse de trail.

Courir c’est universel

J’aime aussi ce sport, parce que courir c’est simple et basique : un t-shirt, un short et une paire de basket. J’ai eu la chance de pouvoir beaucoup voyager (plus de 50 pays visités) et j’ai toujours réussi à glisser une tenue dans mon sac à dos. C’est sans doute la meilleure façon d’appréhender une ville : se lever tôt et se laisser guider par son instinct ou en repérant sur une carte quelques points clés.

Il faut néanmoins reconnaître que cela se sophistique un peu lorsque l’on recherche la performance et/ou l’endurance car il faut régulièrement changer ses chaussures pour éviter les blessures, alterner son matériel selon le profil de la séance (bitume/sentier/piste) ou selon la durée. Si on ajoute le coût des dossards, cela peut vite devenir un budget important mais quand on aime et que c’est sa passion, on ne compte pas.

Pour se donner une petite idée du développement du running à travers le monde, les courses les plus connus et populaires regroupent par exemple plus de 50 000 participants et 140 nationalités sur le marathon de New York. Le monde du trail n’est pas en reste : Chamonix est la capitale du trail avec l’UTMB, plus de 110 nationalités différentes et 8 000 coureurs sur 7 épreuves.

Le dépassement de soi et se donner des défis

C’est bon dans la vie de se lancer des défis et des objectifs. C’est simple et très motivant avec le course à pied surtout avec certaines barrières chronométriques ou certains challenges qui se sont développés depuis quelques années.

Le défi familial était d’être le premier à passer sous la barrière chronométrique des 3h au marathon. J’ai réussi à le réaliser au bout de mon dixième marathon à Berlin en septembre 2015 en 2h59m19s.

Je m’étais également fixer l’objectif de finir un trail de plus de 100 km. En août 2016, je me lance sur la CCC (Courmayeur/Champex/Chamonix) autour de la Vallée du Mont Blanc. Je rejoins l’église de Chamonix après 25h13m09s d’efforts.

Mes deux passions réunies ont favorisées à aller chercher la médaille des Marathon Majors. Les 6 marathons m’ont permis de découvrir en courant les villes de New York (2011/2017), Berlin (2015), Chicago (2016), Boston (2017), Tokyo (2018) et Londres (2018).

 

Pour les années futures, j’aimerai bien participer au marathon des sables dans le désert marocain, courir un 100 km sur route (Millau par exemple), participer à de nouvelles courses/raids organisées par Christophe Le Saux (en Amérique du Nord ou Sud notamment) ou Jean-Philippe Allaire (Tchad ou Ethiopie). Finir un Ironman ou un ultra-trail pourrait être également dans les projets, mais cela demande plus d’entraînements et de sacrifices.

 

Alors, et Vous… Pourquoi courez-vous ?

 

Photo couverture : https://yoannrochette.com/

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