Nouveau dossard épinglé pour un semi-marathon à Oslo, premier déplacement à l’étranger de l’année.
Tout le monde a déjà entendu parler de l’EcoTrail qui se déroule tous les ans à Paris en mars avec sa fameuse arrivée au premier étage de la Tour Eiffel pour le 80 km. Les mauvaises langues disent d’ailleurs que ce n’est pas réellement un trail. Les conditions climatiques compliquées des deux dernières années ont un peu fait modifier l’image de ce trail qui n’est pas si aisée et reste une épreuve qui a vraiment sa place dans un calendrier.
Pour la petite histoire, l’idée de l’EcoTrail est née en 2007 dans la proche banlieue parisienne par des amis Trailers qui ont eu l’idée d’organiser une course nature sur les lieux où ils s’entraînaient. Première édition avec un succès en février 2008.
Un peu plus de 10 ans plus tard, l’EcoTrail c’est prochainement 12 destinations, environ 50 courses (avec des formats très variés) sur 2 continents :
A partir de 2012, le concept est décliné à Bruxelles.
En 2015, Oslo (Norvège) & Funchal (Madère au Portugal), ont permis au circuit d’élargir le panel des destinations proposées. Suivi ensuite par Madrid (en 2016) puis Stockholm et Reykjavik (en 2017). Pour 2018, deux nouvelles destinations voient le jour avec les premières éditions de Florence et de Genève.
Pour 2019, deux destinations exotiques vont être lancées avec Putrajaya en Malaisie en octobre et Chiang Mai en Thaïlande programmées en novembre.
Je profite d’un week-end de 4 jours pour programmer un voyage pour aller voir Jacqs, Antoine et le petit Hugo. Ce sera également le baptême de l’air de Naia. 2h de vol, cela reste un trajet raisonnable. Cette course est également une bonne excuse pour allier le trip et le run. J’avais d’ailleurs déjà participer au semi-marathon d’Oslo en septembre 2017 lors de ma précédente visite de la ville.
6 formats pour cet évènement dans la capitale norvégienne pour sa 5ème édition : 10 km – 21 km trail ou marche – 31 km – 50 km ou 80 km. Je choisi de m’inscrire sur le semi-marathon, format intermédiaire qui me permet de faire évoluer progressivement ma préparation en vue de l’Euskal Trail programmé début août. 70% du parcours est composé de sentiers avec un profil plutôt descendant, on verra ce que cela donne.
Antoine est motivé et décide de s’inscrire pour sa première course, beau challenge. Nous sommes chanceux, Romain et Raquel nous accompagnent sur la ligne de départ. Cela évite de prendre les transports car le départ est dans la campagne proche d’Oslo. On dépose également Timothée qui part sur le format 31km. Nous arrivons environ 45 minutes avant le départ. Nous sommes un peu plus de 1000 inscrits en ajoutant les marcheurs, c’est 1200 participants.
On s’échauffe tranquillement à proximité de la ligne de départ. Quelques minutes avant 12h30, je me positionne sur la ligne. On a vraiment pas l’impression que la course va débuter, compte à rebours rapidement lancé.
Je pars dans les premiers et reste sur une allure de 4 minutes au kilo, c’est très descendant. Je ne pourrai pas tenir le rythme tout le long et me cale plus sur du 4m15s. Les sentiers ne sont pas trop trempés malgré la pluie abondante des derniers jours. Alternance de montées et descentes, parcours agréable au bord d’une rivière.
Les kilomètres s’enchaînent. Je passe en 21 minutes environ au km5 et en moins de 43 minutes au km10. Une fois passée la mi-course, le parcours est plat alternant sentier et route. On passe juste à côté de chez Jacqs et Antoine après le km12 peu après le ravitaillement. Je suis obligé de ralentir un peu, j’essaye de continuer de m’hydrater et prends une pâte de fruit.
La température est idéale, environ 15 degrés. Par contre, l’air est sec. On traverse une grande prairie à Bydoy. J’avais découvert cet agréable endroit il y a 2 ans. L’hiver c’est le paradis des skieurs de fond.
Passage au km13 en 1h pile poil. La fin du parcours est la même que le semi-marathon. On longe le fjord pour rejoindre le centre-ville. Longue ligne droite interminable, ce n’est pas la partie la plus agréable. Arrivée à moins de 2km devant le musée Nobel et la mairie. Beaucoup de passages, il n’y a pas de démarcations entre les passants et les coureurs, pas top
On longe ensuite le château de akershus, la fin est proche. L’ arrivée se situe à Salt juste à côté d’un bateau militaire. Vue sur l’opéra, ce lieu est connu pour son sauna et la possibilité ensuite de se baigner directement dans le fjord. Je laisse ma place.
Je fini ce 21km en 1h34m17s en 56eme position sur 1021 finshers. Globalement satisfait de ma course. Antoine fini en 2h10, objectif accompli.
Le tarif de l’inscription est de 542 NOK soit 55 euros environ.
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