Cela faisait plusieurs années que cette course était présente dans ma TO DO LIST des courses auxquelles je voulais participer.
Elle est très populaire au Pays Basque et n’a rien à envier à différentes classiques existantes en France telles que Paris-Versailles, les 20km de Paris, Auray-Vannes, Sedan-Charleville, Marvejols-Mende ou Marseille-Cassis notamment.
Cette course est très ancienne puisque la première édition remonte à 1919. Après plusieurs interruptions liées notamment aux guerres et à différents évènements, la course grossit d’année en année depuis 1979 pour atteindre presque 34 000 participants en 2014.
Il faut s’y prendre tôt pour réserver son dossard. J’ai pris le mien le 15 juin dès l’ouverture des inscriptions, au tarif de 48 €, pour être certain d’avoir un place.
En 2019, les réseaux sociaux avaient beaucoup relayés les vidéos des grêlons qui avaient perturbé cette édition. J’espère que l’on y échappera cette année.
Une importante délégation du CAV est présente cette année avec plus de 20 participants notamment dans le groupe Running. Le groupe trail n’est pas en reste avec notamment Cyril, Pascal, Stéphane, Severine, Maud, Karine, Marion. Désolé si j’ai oublié du monde.
Cyril me récupère gentiment mon dossard la veille de la course et on se retrouve à proximité du départ.
Pour cette course, il faut un minimum d’organisation car le départ et l’arrivée sont distantes de 20km. Heureusement, tous les renseignements sont présents sur le site de la course avec une belle organisation notamment sur les consignes et les explications qui sont systématiquement en 4 langues. De mon côté, le plus simple sera de me garer entre la gare du Topo à Hendaye et la zone de départ. Une fois, l’arrivée franchi je prendrai le topo de San Sebastien pour rejoindre Hendaye.
J’arrive à me garer assez facilement vers 9h. Cela sent déjà l’effervescence d’avant course avec de nombreux coureurs se rejoignant en direction d’Irun et avec la musique au loin. La frontière n’est plus visible, il suffit juste de traverser le pont qui enjambe la Bidassoa.
Je retrouve notre petit groupe par hasard et épingle mon dossard. Je pars dans la vague 9 à 10h27 qui regroupe les coureurs qui sont entre 1h33 et 1h40. On retrouve le reste du groupe vers 10h devant une venta pour faire une photo avant le départ.

Je retrouve Pascal qui est dans la même vague que moi. On va partir ensemble. C’est déjà sa cinquième participation ici, il connaît bien le parcours qui est très vallonné.
Température idéale ce matin, le mercure affiche 13 degrés, très agréable pour courir en plein mois de novembre. On part en fond de vague et on commence à bien slalomer. Les premiers kilomètres sont déjà en faux plats dès le premier kilomètre. Il y a déjà beaucoup de monde au bord de la route dans le centre ville d’Irun. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu ça sur une course (surtout après la COVID cela fait du bien et limite la chair de poule).
On reste dans un rythme d’environ 4’40 au kilomètre. Les premiers ravitaillements en eau arrivent rapidement. Passage au km5 en 23’23. On quitte ensuite la ville pour arriver sur une autoroute avec environ 1,5km de montées. On ne peut pas dire que ça soit le moment le plus agréable de la course mais bon. Heureusement, il y a une descente de 3km pour récupérer. C’est à ce moment là que je me retourne et ne voit plus Pascal.
Dans la descente, musique hard rock sur un des points d’animation avec un drapeau de pirate. Voilà, j’ai l’explication du drapeau qui est présent sur frise du parcours. Le cardio est plutôt bon pour le moment. Passage en 47’19 au km10.
On retrouve ensuite la ville et un peu de public au bord des rues. Cela fait du bien. Les kilomètres défilent assez rapidement, je remonte globalement les coureurs partis sur les précédentes vagues. Passage au km15 en 1’10’12. Je reste bien régulier, je sais qu’il reste encore un faux plat avant l’arrivée.
Les spectateurs sont toujours très présents et les encouragements toujours sympa avec des Venga Venga ou Aupa dans tous les sens. Je vois au loin la dernière montée. Les jambes répondent toujours. Il sera temps ensuite d’accélérer dans la dernière descente avant l’arrivée sur San Sebastien.
Les derniers kilomètres sont de loin les plus agréables. Les longues et larges avenues des boulevards avant le passage de la corniche me rappellent des balades dans cette agréable ville. Le bord de mer est toujours aussi sympa. Je m’accroche et essaye de garder le rythme. Je vois au loin l’arche de l’arrivée. Je franchi la ligne finalement en 1’33’55 (4 446 sur 24 695 arrivants – 1 512 de ma catégorie – M1)
J’ai couru ma seconde partie plus rapidement que la première. Partir prudemment était la bonne recette du jour surtout vu le peu de séances longues et intenses effectuées dernièrement.
Cette classique est effectivement à faire au moins une fois. Belle ambiance sur le parcours et une organisation bien rodée. Par contre, globalement le parcours n’est pas formidable surtout le passage de l’autoroute et de certains axes très urbains. Médaille sympa en bois pour cette 56ème édition.
Rendez vous dans 15 jours sur le Biscatrail (format 18km), course à laquelle j’avais participé il y a 2 ans et bien apprécié le parcours.

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