Cette première édition avait fière allure sur le papier. Tous les ingrédients sont présents pour passer un bon week-end de pentecôte avec 3 jours passés au Pays Basque. Je m’inscris début mars 2022, je n’avais pas trop de marge car les dossards limités à 10 000 participants sont partis rapidement sur les différentes distances : 10km, semi-marathon en solo ou relais et le marathon. Il y en a pour tous les goûts.

Le parcours a l’air super sympa avec une seule boucle, départ et arrivée depuis le stade Aguilera du Biarritz Olympique, et des passages le long de la côte Atlantique. Par contre, le dénivelé sera au rendez-vous à la vue du profil.

Je sais déjà à l’avance que l’entraînement fait défaut depuis l’arrivée des jumeaux, mais c’est toujours sympa d’épingler un dossard qui lancera ma saison. 180 km de course à pied en 5 mois résument un entraînement trop léger pour performer sur cette course. On ne pourra que limiter la casse.
Mon dernier semi-marathon officiel sur route remonte à 2 ans et demi avec l’édition nocturne de Bordeaux.
Je récupère mon dossard avec mon père la veille de la course directement le long du stade Aguilera.
C’est très fluide et le rattachement/synchronisation du numéro de dossard se fait directement avec le QR code de la carte de retrait du dossard. Je croise rapidement Pascal et Chantal Comte, plus de 1 100 marathons à eux 2 !!!! On ne les arrête plus.
Départ de la course dimanche matin à 8h30. On décolle en moto de chez mes parents vers 7h45. Moins de 10 min plus tard, je suis déjà en tenue à proximité de la ligne de départ. C’est royal !!! Je m’échauffe tranquillement puis me retrouve directement sur la ligne de départ. Pour le moment pas trop de monde.
Départ à 8h30 comme prévu, je suis sur la première ligne en compagnie des gazelles. Cela va sans doute se jouer entre mes voisins : Jeff Lastennet et Thierry Guibault qui ont les plus belles références. Je vais partir prudemment avec une allure de 12km/h que je ne pense pas tenir sur la durée surtout avec le profil.
Photo du départ : Où est Charlie sur la photo qui suit ? Et non, je ne suis pas habillé en clown !!!
Le départ est fluide et se déroule par vagues. Je pars dans la première en laissant bien partir les fusées. Il fait lourd et humide, j’ai bien fait de sortir le débardeur. Les premiers kilomètres sont agréables. Je découvre certains quartiers de Biarritz dont le lac de Marion et Mouriscot. La côte m’est plus familière. Passage au km 5 en 24″30.
Je rencontre Thomas, également Ambassadeur Salomon sur son vélo. Il fait sa sortie du dimanche en sachant qu’il doit surtout commencer à faire du jus en vue de son prochain défi : l’Enduroman, triathlon de l’extrême qui permet de relier Londres à Douvres en course à pied (environ 140km) puis traversée de La Manche en natation (34km minimum sans les courants) puis de finir en vélo pour arriver jusqu’à l’arc de triomphe de la place de l’Etoile à Paris soit 290km. Quel programme !!!
Je franchis le km 10 en 50″ environ. Les jambes commencent à devenir lourdes surtout avec les faux plats.
On commence à longer la côte, c’est très agréable. Les encouragements au bord sont de plus en plus nombreux. Vers le 15ème kilomètre, le parcours des différentes courses se rejoint. Cela a des avantages et des inconvénients : la densité est un peu plus importante même si les coureurs sur 10km/semi ou marathon n’ont pas trop le même rythme. Le moral peut en prendre un coup.
La portion la plus sympa est située sur la grande plage le long du fameux casino. Les encouragements sont soutenus. Nous allons en avoir besoin surtout avec la remontée vers le phare. Les jambes commencent à devenir très lourdes, mon rythme a bien diminué.
Je fini en pilotage automatique sous les 2h de course jusqu’au stade Aguilera où nous attend une belle médaille avec la célèbre lauburu qui signifie “quatre têtes”. Par contre, pas de distinction de médailles entre les différentes courses. Les ravitaillements sont bien fournies avec une petite bière. Il est tant de vite retrouver mon père qui m’attend au rond point pour le repas dominical.

Résultats :
Marathon : Sebastien Penchaud en 2h40m41s et Alizée Guiet en 3h11m36s
Jeff Lastennet du Stade Bordelais en 1h07m02s /Thierry Guibault de Cognac 1h11m30s et Maeva Danois en 1h18m27s
10KM David Gosse en 32m09s et Cécile Lhommelet en 40m44s
Tarif du dossard du semi marathon : 39 euros pour la dernière tranche de tarif.
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